En 2019, à Chryssodéndri, petit village du nord-est de la Grèce près de la frontière turque, Antonis Raptis, 17 ans, fait irruption dans une salle de classe de son lycée avec une arme automatique et abat son professeur ainsi qu'onze de ses camarades, avant de s'immoler par le feu. Après le drame, Filippos Séxtos, un barman, recueille des témoignages d'anonymes et découvre l'inimaginable.

Un démarrage un peu complexe, le temps de s’habituer aux noms grecs. Mais très vite, on est happée par l'écriture de l'auteur et l'ambiance pesante qu'il décrit parfaitement. La thématique abordée dans ce roman est captivante. La révélation finale est très bien amenée, crédible, et en aucun cas il est possible de deviner le pourquoi de ce massacre avant les dernières pages.

L'enfant qui sema la mort, Auguste Corteau, traduit du grec par Clara Villain, Belfond, 2024, 201 pages.

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